Tout d'abord, le fumeur de cigares qui achète toujours la même marque, le même module, etc. Il a trouvé son bonheur (et tant mieux pour lui! Qui viendrait le lui reprocher?) et ne voit pas pourquoi il irait chercher ailleurs, c'est pas faux, l'approche est respectable. Cette catégorie semble d'ailleurs regrouper une majeur partie des acheteurs de cigares. Ils achètent par boîte entière, un peu comme d'autres vont acheter leur paquet de clope.
Ensuite, les amateurs de cigares... Là, messieurs, dames, c'est autre chose. Ce sont les autres, qui papillonnent d'une marque à un autre, d'un module à un autre. On butine tranquillement, cherchant à découvrir de nouvelles saveurs, à se faire surprendre par une nouvelle marque, un nouveau cigare. Vous l'aurez compris, je suis plutôt dans cette seconde catégorie.
Dans cette dernière, on a observé qu'en général l'évolution s'opérait de la manière suivante: tout d'abord on aime les robustos (vous vous souvenez? C'est ce format que je vous avez conseillé pour commencer).
Il est pratique, pas besoin de délicatesse particulière, pas trop long, pas trop assommant, bref, c'est cool, c'est sympa, on en redemande... Mais au bout d'un moment, on s'en lasse, peut-être trop court? On cherche un peu autre chose, on veut butiner ailleurs. Vient ensuite le double corona, le churchill et autres cigares taillés façon "barreau de chaise".
(le cigare est tellement grand qu'il dépasse du cadre de l'image!)
Un train de sénateur, une croisière tranquille sur la mer, on se laisse porter par ces longs et gros cigares, c'est pas forcément le grand huit, mais comme on s'est habitué à supporter le cigare plus longtemps, ça compense la frustration d'un robusto plus assez long... Et sans forcément se lasser des deux précédents, on cherche encore la nouveauté... et là, on attend ces petits bijoux, ces chefs d'oeuvre d'orfèvrerie que sont les grand panatellas, les lonsdales et autres modules plus fin, moins épais, plus féminin, plus sensuel...
(Pareil pour celui ci... on le voit pas en entier)
Le fumage devient très différent car comme ces vitoles sont plus serrées, ils prennent aussi le risque de chauffer plus rapidement, ce sont des jeunes filles délicates! Il ne faut pas les brusquer, il faut les séduire, les approcher délicatement... des aspirations légères, espacées permettent à ces cigares de dévoiler leur finesse. Quel bonheur... et
quel gâchis de voir une partie de ces cigares retirés du catalogue cubain, heureusement que les non-cubains résistent malgré cette mode des cigares façon "petit gros joufflus"...
J'ai choppé les images sur un site épatant www.cubancigarwebsite.com le robusto présenté est le D4 de Partagas, le Double corona est le Lusitania toujours de Partagas, et le panatella est de Por Larranaga.
Bien vu !!!! Je me retrouve dans ta description (pas la première, la deuxième !).
RépondreSupprimerGuillaume